4 mars 2010
des visages, dévisage.
Elle les croque comme on croque une pomme. Le crayon se fait baguette magique, les contours se devinent, se dessinent. Elle regarde, elle appréhende. Ces visages, ces femmes, sont pour elle comme une seconde peau. Elle est là, dans l'ombre d'une joue creuse, sous la pulpe d'une bouche charnue. Elle se cache, se love au cœur d'un regard, se l'approprie, l'apprend, le connait, il est à elle.
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