Aujourd'hui notre chat est parti.
Cela me cause une peine sans fond, de celles qui déchirent et fondent sur vous telle une masse si lourde et sombre que tout semble vain.
Un petit bonheur en moins, un grand amour qui s'éffrite.
Je me sens si vide. Cette nouvelle sombre me fait l'effet d'un porte malheur. Comme si tout d'un coup, tout s'effondre.
Après le grand vide, le trop plein, on essaye de trouver le juste milieu. Cesser les extrêmes. S'essayer à une vie juste, juste et saine. Ce n'est pas des plus évidents mais je m'y risque.
Comme c'est poussièreux. Le ménage n'a jamais été mon fort, tout comme le rangement.
Surtout ne rien jeter. Tout garder. Se souvenir.
Voilà je les ai faites ces études tant attendues. Mais je ne suis ni riche ni célèbre. J'ai trouvé un Jules, mais mes cuisses se touchent toujours autant.
On attend des choses, des choses qui ne viennent pas.
Essayer d'aller mieux.
... c'est quand même rageant.
Mais quand elle est trop pleine, la lutte n'est plus possible.
Car de mettre autant de magie dans une boîte aux lettres, ça me fait fondre.
